La blague du jour: « J’ai posé au but! Ah bon? Oui, mais je n’ai pas fait la dernière balise! ». Pas mal comme résumé! Détaillons un peu: nous sommes 10 à tanquer sur la pointe des Avirons (Jérémie, Benoît, Stéf, Franck, Elisa, Philippe Villard…). La rentrée de sud annoncée est bien là et nous pose sur le chemin de l’Etang Salé, à 6km de là. Seul Primoz fera un peu mieux, et Jean-Ba fera même beaucoup mieux puisqu’il est le seul à boucler. Nous allons tous ramasser bien cher sur cette manche.
La manche est définie en fonction d’un nord présent à la Saline, d’une grosse humidité résiduelle suite à de fortes précipitations dans la soirée, et le fameux retour de sud: Piveteau, Oreilles de Mickey, Piveteau, Etang Salé et but à la Pointe des Avirons. Subtilité du jour étant donnés la faiblesse des conditions et le temps qui passe sans qu’elles s’installent vraiment: un temps mini. A peine la fenêtre ouverte et les premiers ouvreurs en l’air pour matérialiser quelques ascendances, je décide de partir au plus tôt. Tant que ça tient il faut en profiter, rien ne dit que cela pourrait s’améliorer, bien au contraire, alors autant avancer sur le parcours.
Bien entendu je me retrouve seul dès après le start: Jean-Ba, Stéf et Philippe me regardent partir devant. Enfin si, il y a bien Ludo qui me chambre et essaye d’avancer par le bas. Il ne fera même pas B2 avant de revenir poser à Saint-Leu. Un rendez-vous avec une copine, sûrement. J’ai d’ailleurs énormément de difficultés à passer cette B2, avant et après tout va bien. An allant vers B4, le sud contre fortement à l’antenne du Plate et dégouline même sur Piton Saint-Leu. J’avance et survis comme je peux. Je repars une fois, deux fois, trois fois de très bas. Mais aux Avirons il fait nuit, je ne suis pas assez engagé pour me coller dans les hauts, et malheureusement les bas à l’ombre ne fonctionnent pas. Mais où sont passés les paille-en-queue?
Donc posé au but. Ca devrait faire dans les dix. Allez, hop, pas grave! A la piscine! Fatigantes, ces vacances…