Pour commencer la semaine, nous démarrons avec une course au but de 71km. Je suis arrivé hier en fin d’après-midi, pas d’entrainement donc, j’attaque direct la découverte du site par une manche. Et je me suis trainé sur toute la manche, dès le déco. Je suis placé trop haut dans la pente, ça ne part pas devant moi, puis ça rentre de travers pendant 15 minutes. Je regarde ceux qui ont décollé faire le plafond, d’ailleurs je les regarderai de loin pendant toute la manche.
Je prends un start pas si mauvais, finalement, au plafond en limite de rayon. Je suis placé un peu en avant du relief, sous le nuage, mais ce ne sera pas la bonne option. Le groupe de tête est resté dans le massif, et chemine au plafond en suivant l’arête. Après la B1, tout est en plaine. Je suis donc déjà en retard, du vent, des grappes mal organisées, de la plaine: je tire le signal d’alarme et passe direct en mode survie jusqu’à la fin de la manche, objectif boucler. A mi-parcours, j’ai cru revenir pas mal en gardant une ligne en plaine alors que les premiers sont retournés sur la montagne, mais les varios sont anémiques.
Je me retrouve avec Aljaz Valic, je me dis "autant rester avec lui pour étudier comment il boucle une manche comme celle-là". Et bien il avance, il se met bas, il remonte dans des trucs forts, mais il ne me décroche pas. Par contre, à partir du moment où nous enquillons le plané final, je prends très cher sur la vitesse de rentrée au but. Ce qui n’est pas une nouvelle en soi.
Le pays
Sopot mais surtout Karlovo où nous sommes hébergés ne sont pas tant des patelins que ça. Plutôt des petites villes, assez vivantes, pas désagréables. Enfin, ça va bien que nous allons voler dans la journée. Sur la route c’est un peu chaud, beaucoup de nids de poule et personne ne met sa ceinture. Des vaches dans les rues, beaucoup de carrioles à cheval dans les champs.
Sinon, après quelques heures d’avion, de train et de télésiège en compagnie de locaux, j’aimerais bien lire l’étude de marché de Kleenex sur la Bulgarie. Cela doit être intéressant, mais quelle conclusion? Ils reniflent donc ils ont besoin de se moucher, ou bien ils reniflent mais ne se mouchent pas, donc ils n’achètent pas de mouchoir. Grosse question. Je travaillerais chez eux, je serais tenté par la première option. Car le Bulgare est bien Européen, à la différence du Chinois il ne crache pas.
A suivre sur le site de la PWCA ou des organisateurs.
Ola (de españa 😉
Bravo à toi Maxime et au french team, un grand bonjour (et bravo aussi) @ Juju
Belles perfs, pas mal pour une découverte de site 😉
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