Pas de manche aujourd’hui. La journée avait assez bien commencé, et le ciel n’a fait que se détériorer. A 14h30 le DE annonce l’annulation et le vent passe plein cul au déco. Spectacle des pilotes Advance, à l’exception notable de Maurer, qui gonflent face à la montagne sur un surplomb et se jettent en virage dans la combe, limite, limite. Impossible donc de décoller pour un pilote sensé, et descente dans la benne d’un pick-up, avec un peu de pluie sur la fin pour couronner le tout.
J’ai pas mal parlé de problèmes de sécurité dans les derniers billets. Il faut dire que j’aime beaucoup ce pays, et que la situation présente me semble bien différente de ce que j’ai connu lors de mes derniers voyages. Finalement la Colombie était vraiment tranquille, et l’Argentine me fait penser de plus en plus au Brésil, ce qui n’est pas forcément un bien.
Dans le genre des trucs qui énervent un matin de journée de compétition, et qu’il faut vite évacuer: les serveurs ont reçu ordre de ne plus nous servir une seconde tasse de café au petit-déjeuner car il y a eu plus de petits-déjeuners servis hier que de logements occupés dans la Résidence. Donc ce soir je vais faire mes courses: un pot de Nescafé et une bouilloire. Le prix de l’eau chaude a dû augmenter. Pourtant nous avons de l’eau chaude dans la douche, ce qui m’était rarement arrivé sur ce continent. Et j’achèterai peut-être également un pull car on se pèle dans ce pays, j’ai la truffe bien froide. Vraiment, en Argentine, tout fout le camp!