Qualification de la manche du jour: importance du start, start épuisant, remise en confiance, manche de mental, points de raccrochage, inintéressante, pousse-barreau et dangereuse à la fin, manque de sportivité du stop de manche.
La course
Voila qui décrit une manche rapide, sans options, basée sur un enchainement de zones thermo-dynamiques dans le massif avec des plafonds dépassant de peu les 2000 m une nouvelle fois et s’arrêtant au niveau des crêtes, toujours dans un grand ciel bleu. Encore une fois l’équipe s’en sort avec brio. Tout le monde ou presque arrive au but et a mis la juste dose d’engagement pour ajuster sa vitesse à son seuil de sécurité. Nous avons maintenant une meilleure connaissance du site et de ses zones stratégiques, parfois magiques. Chacun a aussi identifié comment travailler son efficacité dans de telles conditions.
La comité de sécurité
Pour ma part le job au comité de sécurité est difficile. Quand vous posez la question « est-ce que l’ESS ne risque pas d’être sous le vent » et qu’on vous répond « non, non, aucune chance » alors que vous allez y prendre votre fermeture de l’année et poser à 40 m de la ligne en partant à finesse 3 à 2 km de l’ESS (mistigri!). Ou quand le DE appelle un correspondant local dans le massif mais qu’ils ne se comprennent pas sur les vallées dont ils discutent. Ou encore lorsque qu’il attend trop longtemps pour stopper la manche, et bien cela pèse sur mon système nerveux. D’un autre côté, cela me rassure sur mon niveau de pilotage et la connaissance de ma machine. Je me demande quelles seront les surprises du parcours pour demain!