Un petit mot d’apaisement en introduction: le pilote qui m’a accompagné dans ma finale d’hier est venu me causer et tout est rentré dans l’ordre, pas de souci. Au menu du jour: un plat de spaghetti avec 6 ou 7 balises en local suivi d’un long spaghetti pas cuit pour faire un but éloigné d’environ 70km au sud-ouest.
La sortie de déco est à peine plus sélective qu’hier, suivie de 40 minutes d’attente. Ce qui ne nous a pas empêchés d’être tous au moins 1 minute au retard du start en sortie. La première partie de tricotage ressemble à la manche d’hier. La seconde partie est un peu plus intéressante, avec des lignes et des sélections de vario à travailler pour laisser les premiers s’enfoncer un peu et prendre un peu l’air. Le parcours est bien fait finalement, même si j’ai du mal à m’en souvenir, il y a un thermique entre +3m/s et +7m/s, tout doux, sur chaque rayon de balise. Plusieurs fois mon alarme de proximité du plafond maximum autorisé à 3650m retentit. Mais je ne le perce pas, ouf. Je doute que ce soit le cas de tout le monde.
Puis vient la fameuse traversée de Chaves. En le coupant à 2,5m/s, je garde mon thermique un peu plus longtemps que la meute, histoire d’avoir le gaz nécessaire pour traverser et entamer un bout de transition sur le plateau pour prospecter sur les beaux champs et sous le cum qui pulse. Nous trouvons un bon gros thermique qui nous met à 10 de finesse du but à un peu plus de 20km de la ligne. Le temps de le quitter et la finesse passe à 9. Nous rentrons tout à coin, c’est long mais moins turbulent que les jours précédents.
Au jeu du petit bras je tire la petite paille et fait 3 ou 4 tours à 2km du but histoire de ne pas pincher une manche de 137km à 100m de la ligne en ayant volé à 39km/h de moyenne. Je devrais être dans les 20. Cela semble aller un peu mieux. J’aime bien l’idée d’aller faire un 200 demain, mais il semblerait que la météo nous a déjà donné le meilleur de ses stocks.