Le petit film qui suit présente une des raisons pour lesquelles je vole, pourquoi j’aime partager ce que je vis en vol. Biplaceur depuis 10 ans et qualifié Hand’Icare de longue date, je fais voler une fois l’an au moins des personnes handicapées ou à mobilité réduite. Faire voler une personne de presque 90 ans est une sensation unique, mais à vrai dire ce n’est rafraichissant qu’une fois posé, et bien posé. Pendant le vol, j’ai eu l’impression d’avoir un verre de cristal dans la main à la place de chaque commande.
Un grand merci à tous ceux qui rendent ces instants possibles:
- Les Ailes de Sénart en la personne de Guy Buisson pour l’organisation
- Les Potes en Ciel pour le terrain et le treuil
- La Ligue PIDF pour le matériel de vol
Le texte
Chaque année, mon club, le Thermique Francilien, organise une journée découverte du parapente pour des personnes handicapées. Il y a deux ans nous avions demandé à des pilotes des Ailes de Sénart de venir nous prêter main forte.
Cette année je suis allé leur rendre la politesse. Nous nous sommes retrouvés sur le site de Champaubert, chez les Potes en Ciel. On y trouve un beau treuil, de belles pistes et un beau ciel bleu. Ils ont même un magnifique quad pour ramener les lignes.
Pour faire voler des personnes ayant perdu tout ou partie de leur mobilité, quelques assurances sont nécessaires, en responsabilité civile pour les tiers ou en individuelle accident pour les passagers, mais il faut surtout l’assurance que donne une qualification de pilote biplaceur complétée par une formation spécifique pour les publics handicapés. Nous utilisons un matériel adapté, conçu pour cette pratique, ainsi que des procédures d’accueil, de préparation, de décollage, de vol et d’atterrissage élaborées spécialement.
J’ai eu la chance de partager un vol avec Antoinette, qui, du haut de ses quatre-vingt neuf printemps m’annonce après le décollage qu’elle est bien contente de pouvoir encore s’envoyer en l’air comme ça. Voila peut-être la raison de cette buée soudainement apparue sur l’objectif de la caméra.
Je n’ai pas eu le temps de lui exposer le principe du gradient de vent à l’atterrissage, j’ai préféré lui faire directement une démonstration qui nous a permis de vérifier le bon fonctionnement du système d’amortissement du fauteuil passager, ma foi pleinement opérationnel.
La suite de ce vol d’Antoinette en images.
Bonjour Maxime,
Belle et bonne initiative collective. A faire savoir…