Roland
Des déceptions et des leçons tirées?
Jean-Marc
Des déceptions en parapente j’en ai à la pelle! Cela fait partie du jeu de la compétition, il faut surtout être assez étanche pour ne pas polluer l’Equipe et ses petits camarades. La manche ne s’arrête pas les deux pieds posés au sol; la course défile dans la tête jusque tard le soir et réapparaît parfois des années plus tard. Les passages clés et les erreurs surgissent, la leçon arrive, parfois au pluriel. Au terme des manches, survient la déception ou la joie, contrôlée pour certain, explosive pour d’autres (ils se reconnaîtront!!!). Ma plus grosse déception est de ne pas maîtriser l’anglais (rien à voir avec Bruce Goldsmith et les Mondiaux). Je dois être anglo-coincé! Je regrette d’avoir raté la bonne humeur de Scotty Marion et de Norman Lauch, de ne pouvoir converser avec Gin, Torsten, et autres génies que par des: » Sorry, but I don’t understand » ou « I don’t speak English ». Sob!
Denis
Je n’apprécie pas tellement répéter des erreurs!!! et pourtant… Qui fait le malin tombe dans le ravin! Toutes ces émotions où je me suis cru plus malin que le voisin et où forcément je me suis retrouvé comme un gland! Ce sont les mêmes leçons que celle la vie quotidienne; inutile de les énumérer on a tous les mêmes.
Maxime
Je suis compétiteur dans l’âme, j’adore gagner. Je dois veiller à ne pas me laisser envahir ou dépasser par mon orgueil. Et lorsque cette envie de gagner prend le dessus, elle peut m’amener à prendre de mauvaises décisions ou à avoir de grosses boules lorsque je foire une manche. Il ne faut pas perdre de vue que nous volons pour notre plaisir, et que lorsque nous prenons du plaisir à voler, nous volons bien.