Voici en pièce jointe un article (merci Arnaud!) paru dans une revue médicale il y a 30 ans environ sous la rubrique « L’aventure médicale ».
Extraits
Êtes-vous un « libériste », un passionné de deltaplane, ou bien regardez-vous d’un œil méfiant ces fous qui se jettent de falaises ou de pics montagneux accrochés à leur aile bariolée? Chacun sait que le vol libre est dangereux: « le sport qui tue », disent certains. Après l’avis des fanatiques, nous vous livrons celui des médecins de la Fédération de Vol Libre.
L’aile delta s’est rapidement améliorée. Elle est devenue un planeur performant, maniable et aérodynamiquement stable.
Elles volent à des vitesses de croisière d’environ 40km/h, décollent à 20km/h, atterrissent à vitesse quasi-nulle.
Accidentologie
Deux études d’accidentologie du Vol Libre ont été réalisées à ce jour pour la commission médicale de la Fédération Française de Vol Libre.
Dans les tableaux issus de ces études, le taux d’accident est de 3,5 à 5% par an (135 accidents en moyenne de 1975 à 1979 pour 3.100 licenciés) et le taux de mortalité est de 3 à 4,5 pour 10.000. Pour rappel, les données les plus récentes synthétisées dans ce billet donnent un taux d’accident à 2% et un taux de mortalité à 4 pour 10.000 pour le parapente.
Les mécanismes psychologiques intervenant dans le déclenchement des accidents sont fondamentaux. Il est malheureusement très difficile de les expliciter du fait de peu de fiabilité des « auto-analyses » des accidentés eux-mêmes dans leurs déclarations. Par ailleurs les facteurs de stress observés fréquemment sont sans doute à l’origine de nombreux accidents et mériteraient d’être analysés dans le détail. Les mêmes difficultés prévalent pour le rôle des conditions physiques.
En faire ou pas? Entre l’attitude aveuglément critique répandue dans la presse et le grand public, héritée de données anciennes, et les propos souvent trop optimistes de certains responsables dans le monde du Vol Libre, s’affirme aujourd’hui un point de vue raisonnable chez un nombre grandissant de libéristes. Il consiste à prendre conscience des risques particuliers de ce sport, variables suivant les aptitudes de chacun, et de les accepter en s’efforçant, par une pratique rigoureuse et sans concessions, de jouir raisonnablement des immenses plaisirs qu’il offre…
En 30 ans qu’avons-nous appris?
De rien Maxime ! 🙂
C’est avec plaisir et intérêt que je lis votre blog aussi si je suis fier d’y avoir participer, un petit instant ! 🙂
Bien cordialement
Arnaud