Pour vous faire patienter, je vous livre quelques mots sur ma préparation à cet évènement. Je commence par le volet physique.

Cette compétition a une durée inhabituelle et longue. Le physique sera important, dans l’endurance et la récupération, tout autant que le mental. J’en ai eu un aperçu lors de l’enchainement PWC France/Championnat de France en juin dernier. C’est d’ailleurs ma seule expérience de 2 semaines consécutives de compétition, et elle a été positive (sur le plan de la forme physique, hein).

Je remercie particulièrement mon syndic d’immeuble et la société d’entretien de l’ascenseur qui depuis 6 semaines prennent soin de moi en me faisant descendre et monter quotidiennement mes 7 étages à pied. Ça fait les cuisses! Surtout avec les packs d’eau et le baril de lessive.

En août je me suis astreint à 3 footings par semaine, entre 45 et 60 minutes par séance pour travailler le foncier. Malgré cela j’ai bien repris 1 ou 2 kilos depuis la Croatie (pfff!), il faudra que je fasse attention au réglage de ma charge alaire.

Mes derniers vols et déplacements en voiture, lors des week-ends au Puy de Dôme et à Annecy, m’ont confirmé que j’avais une bonne forme. Ils m’ont aussi confirmé que les compètes de week-end ce sera basta pour moi l’année prochaine, mais c’est une autre histoire dont nous reparlerons cet hiver. Je traine une raideur dans la nuque depuis la Croatie, j’ai toujours un point de blocage en pivotant la tête vers la droite, je prendrai le temps cet hiver également de réparer cela.

Sur place, je vais essayer de me discipliner pour faire des étirements avant (ce que je fais souvent) mais surtout après les manches. Question diététique de l’effort et apports caloriques, pas de souci nous serons en Italie, leur cuisine est excellente. J’ai d’ailleurs apporté un changement cette année: depuis que je suis rentré sur le circuit PWC je faisais du 0 alcool dans la semaine qui précédait et du quasi 0 également pendant. Et bien depuis la Croatie je ne me refuse pas un ou deux verres de vin rouge au repas du soir après la manche. Ça me détend et je ne m’en porte pas plus mal. A consommer avec modération tout de même!