J’avoue, j’ai craqué. Après une heure à faire de la zénitude intérieure, j’ai lâché mon groupe, ou bien c’est lui qui ne m’a pas suivi. Et après 1h20 de vol, attention performance, je me suis posé. 12km. C’est 2 de moins qu’hier. Non, blague à part, je ne suis pas fier et je vais bien me garder cette manche en mémoire.
La manche? Dans les 60km cap au sud en clock-start, environ 30 minutes d’attente brumeuse pour prendre la dernière porte, des fois que le voile veule bien s’ouvrir. Enfin, « attente au start », c’est pompeux. Nous étions piteusement restés péniblement au-dessus du déco alors que le start est 3km derrière le relief. Nous le passons donc avec 3 minutes de retard et un bon 600m de gaz au-dessus du sol. Bizance! La suite est une succession de zigs et de zags au gré des collègues qui font semblant d’enrouler, tiens on dirait Erwan, et des urubus pas plus contents que nous des conditions.
Je n’ai encore aucune idée du résultat de la manche. Il n’est pas impossible que certains aient pu trouver une voie vers le but. Hier Mulder nous a sorti une manche d’extra-terrestre, comme quoi il faut y croire, en faisant 60km alors que Stefan Wyss fait 2ème à mi-distance! Bon, il ne prend que 400 points, mais il gagne haut la main.
Avec toutes les histoires de GAP et de normalisation des manches en moyenne quadratique sans oublier les discards, je ne sais pas du tout où je me place dans cette compète. J’attendrai les résultats demain matin pour y voir plus clair. Je vais travailler sur moi pour au moins ne pas reproduire le schéma d’impatience d’aujourd’hui. Promis!