J’avais à cœur de réaliser une bonne première manche. J’avais en moi la volonté de prouver que mon titre de 2006 était mérité. Je suis donc parti comme j’aime le faire, et comme il faut souvent éviter de le faire en plaine: à l’attaque et souvent seul devant. Mes options de route s’avèrent judicieuses, la stratégie d’avancer face au vent est payante, mes points de raccrochage près du sol fonctionnent tous. Je gagne cette première manche avec 20 minutes d’avance sur les suivants, croyant même un moment que personne d’autre n’arriverait à boucler avec une brise forcissant. Me voici rassuré, et bien lancé dans la compétition.