Notre hôtel a ouvert pour notre arrivée. Plein de bricoles fonctionnent épisodiquement. Les ascenseurs avant-hier, internet hier. Un peu comme moi en fait. Promis juré je ne fais pas la tête (on ne choisit pas la tête qu’on a, mais on peut tout à la tête qu’on fait). C’est donc en dégustant de succulents pains de fromage au petit-déj que je peux enfin charger quelques nouvelles. Histoire de changer un peu mes routines j’en ai pris un de plus et changé de bermuda (bien que le nouveau soit plus ajusté…).
Je me souviens avoir écrit il y a un paquet d’années en arrière un billet sur l’ataraxie. Cela avait intéressé l’entraîneur. Je crois que c’est ce qu’il me faudrait: une bonne piqûre d’ataraxie. Mais je refuse le traitement. Je marche à l’affect, c’est ainsi. Quelque chose est déréglé cette semaine et aujourd’hui j’ai raté mon start dans les grandes largeurs.
Je me suis obstiné pendant une demie-heure à vouloir sortir sur la gauche du décollage alors que selon toute évidence c’était à droite que cela se passait. Je suis donc à pécloter autour de 1900 m à l’heure du start lorsque tout le monde est perché à 3000. Je repars pour une nouvelle course-poursuite, parce que je suis là pour faire la course. Et bim, 2 km plus loin je touche un 5,5 m/s! C’est fou ça de ne pas l’avoir trouvé plus tôt. Bref!
A mi-parcours je n’ai plus que 3 km de retard sur la tête. Je suis sur le point de recoller la queue du groupe. Mais ils sortent un thermique que je ne trouverai pas. Et là c’est fini, rideau, prenez votre valise. De 3 minutes de retard je vais passer au tarif 30 minutes. Je me rends compte de la situation et change de mode: bascule en mode cross, profitons du vol, des paysages, des copains de galère et rentrons au but.
Il me reste trois opportunités de faire une manche normale. Nouvel essai demain ce matin!