Finie la balade côtière, nous rentrons dans les terres pour terminer notre périple à destination de Bright. Nous parcourons le massif des Grampians puis les étendues du Gold Rush Australien (photos).
Pour ne pas tous vous perdre avant le prochain billet, voici une photo avec un parapente dessus.
Grampians
Je vais me perdre en courant dans une forêt (c’est devenu une habitude un peu partout dans le monde) à la tombée de la nuit (il fait trop chaud avant). Je flippe puis rigole en faisant détaler un kangourou sur le chemin, tel le Garenne moyen dans le sous-bois. Puis je ne peux que vous conseiller de ne plus faire confiance aux fléchages locaux ni à OpenStreetMap (qui ne s’appelle pas OpenTrackMap pour rien). Dans le pentu je roule sur une pierre, m’appuie sur un arbre calciné pour ne pas tomber, et évite de rester coincé en-dessous lorsqu’il s’effondre. Pas de bobo. Plus tard je gagne le bonus en explosant le rétro d’un camping-car d’Allemands sans faire une égratignure à notre motor-home. Tout est normal.
Normal, tout comme il ne faut pas s’étonner en sortant faire son pissou nocturne d’observer de nouvelles constellations en compagnie d’un kangourou insomniaque. Ou de se réveiller le matin pour ramasser les poubelles éparpillées par les perroquets et les perruches.
Goldfields
A la recherche d’un décollage à l’aide de nos GPS, nous nous offrons un petit marche & vol avec l’Enzo 3 sur le dos. Ou plutôt un grimpe et prends ton vol. Les conditions sont fortement ventilées, avec des rafales de travers et quelques gros cailloux épars. On peut dire du vrai H&F. En me faisant décaler en fin de gonflage je vois des blocs se rapprocher qui me font penser à un épisode douloureux pour mon genou l’année dernière en Italie. Je saute par-dessus et me vautre sur mon épaule qui évite la dislocation de peu en tentant de déterrer une pépite d’or de 10 kilos. C’est une tentative totalement ratée de réparation du trou dans mon supra-épineux. Il va bien me falloir deux jours pour me remettre de la contusion. Cela tombe bien, demain il vente.
Lost in translation
Pour notre dernière après-midi d’itinérance nous nous laissons porter par une piste sans fin. Elle nous fait traverser des paysages dignes du Sud-Est brésilien. Nous prenons le temps et dégustons ce mode de vie déconnecté de la frénésie contemporaine, mais tellement connecté, en fait.
merci et bonne compet