Voici une Coupe du Monde en France, à la maison, la semaine prochaine! Je vais participer à une des deux PWC de mon programme pour cette saison. L’autre sera en Novembre, en Equateur, un nouveau pays que j’ai hâte de découvrir. Et oui, avec mon statut de Sportif de Haut Niveau en reconversion pour cette année, j’allège mon planning et me prépare à de nouveaux projets, pas encore bien définis, pour l’année prochaine avec une autre manière d’employer mon temps sur cette planète. Notre temps de vie, c’est le contraire de l’entropie de ce qui nous entoure.
Préparation mentale
Le nom de baptême de cette Coupe du Monde est Cœur de Savoie. N’est-ce pas beau comme nom? C’est avec le cœur qu’on aime. C’est avec le cerveau qu’on raisonne. Cerveau de Savoie, cela aurait fait un peu prise de tête. Entendre et laisser parler son cœur pour faire taire sa raison en volant. Quant à la Savoie, c’est mon pays. Je m’y sens bien. Ma famille est d’ici. C’est ma terre. Entre plaine et grosses montagnes. Et c’est réellement une Coupe du Monde à la maison, je vais dormir chez moi tous les soirs. La fête des mères est programmée pour dimanche prochain. D’ici là j’irai voir ma maman après chaque manche pour lui apporter quelques fleurs, lui parler de ce que j’aurai fait et de ce que nous n’avons pas pu faire ensemble.
Dans cette veine, il y a quinze jours, je suis allé voir Cessez le feu, un film difficile. J’aimais bien le titre. Il parle de résilience, de faire face, de lâcher-prise et de ne pas réagir avec violence malgré la violence vécue. D’être vivant d’abord, de s’en satisfaire ensuite, puis d’en profiter. C’est beau et bien théorique. Pour un Romain Duris qui s’en sort, combien survivent, sans devenir fous? Cette semaine à la télé j’ai vu De rouille et d’os puis Polisse. J’aurais aimé également voir en entier Tel père, tel fils. Il faut que je le cherche sur le replay. Autant de films aussi durs que magnifiques sur les rapports parent/enfant, père/fils en particulier. La fragilité de l’innocence, la rudesse de la réalité, les raisons de vivre d’un papa. Si je ne suis pas né poète j’essaye de devenir philosophe.
Préparation technique
J’arrive équipé de matériel tout neuf. D’abord dans une sellette XR7 que j’ai pu régler hier midi entre deux averses en Bourgogne, en faisant route de Courbevoie au Banchet, où j’ai pu revoler hier soir pour fignoler les réglages. Ensuite sous une Boom 11 que j’ai testée sur 4 vols et autant d’heures, en montagne, en bord de mer et en plaine. Je crois que je suis un peu léger dessous, les plumes flappent à l’extérieur. C’est un peu pénible car le panneau colle au suspentage et la commande est peu efficace pour réouvrir, il faut aller chercher la suspente de stabilo. En revanche, la machine est impressionnante de puissance, le rendement dans le petit et la vitesse max semblent un peu meilleurs que sur l’Enzo 3, au prix d’un taux de chute bien pourri en volant à toc. Cela promet d’être intéressant!
Je ne pense pas beaucoup communiquer pendant cette compétition. Peut-être quelques images si j’arrive à en prendre de belles. J’ai juste envie de profiter du moment, pour moi. Vous trouverez plein de sources d’informations enthousiastes sur le web et les réseaux sociaux pour rester au contact de l’actualité de la course!
oui on trouvera plein d’infos mais c’est toi qu’on aime lire 🙂
Bonne compète et peut-être une fois à l’attéro !
C’est gentil!
Pour me trouver à l’attéro: j’ai le numéro 37 sous ma belle voile orange.
Je poste quelques mots et photos sur ma page FB, service minimum!