Ce matin, comme hier matin, trois légendes sont dans les quatre premiers. Les « légendes » sont les pilotes qui ont déjà gagné une super finale. Nous pourrions avoir demain soir pour la première fois un pilote qui double la mise. Impressionnant.
La course
Pour ma part je retrouve le rythme. Les conditions du jour sont excellentes, bien meilleures que la prévision. Tout se passe autour d’une seule et même balise. Nous devons rentrer à 200 m dans cette balise après un parcours de 38 km depuis le départ, puis en sortir à 20 km, puis revenir la faire à 400 m avant d’enchainer sur une branche finale de 20 km avec le vent à peu près dans le nez. Pour vous figurer cette manche elle ressemble à une cocarde.
Nous avons donc un choix dans ce parcours. Le choix de l’axe de sortie des 20 km de la balise. Je décide de me placer un peu haut pour voir ce que décide le groupe en arrivant pour la première fois sur cette balise. Personnellement j’irais bien à l’Est ou au Sud-Est pour faire ce trajet aller-retour en étant travers au vent. Mais le groupe fait comme anticipé au briefing. Il retrace sa route pour retrouver des marqueurs volants. Problème, c’est bien face au vent. Mon déficit de vitesse max ne me permet pas de me replacer et je me fait irrémédiablement larguer car tout le monde est à coin.
Boucler, il faut boucler
Mais ce n’est pas fini. Je m’accroche ! Je n’ai que 3 km de retard à la dernière balise. Petit problème, je suis plutôt isolé et le ciel perd ses jolis cumulus joufflus pour nous laisser de vagues barbules étalées. Je prends tout ce que je peux pour rentrer au but. Les transitions se font à 4 de finesse. Mais je boucle. De 5 minutes à la balise mon retard est passé à 35 minutes 20 km plus loin, sur la ligne. Je regretterai la manche d’hier plus tard, je me contente de ce que m’a donné aujourd’hui. Et je vais tout donner demain pour la dernière!
Ah mais c’est quoi, ce Dark Vador sur ton cockpit ??? Ton côté obscur ?
The Empire strikes back !