Tout l’optimisme du monde ne pouvait rien contre la pluie ininterrompue de la nuit et du matin. La journée se déroule dans une lourde atmosphère humide. Heureusement la température est un peu redescendue. Le ciel complètement couvert nous fait effet de brumisateur géant.
Pluie
Personne n’a eu l’idée de monter au décollage. Du moins personne n’en a décollé. Cela n’aurait eu pour seul intérêt que d’alourdir la voile en la chargeant d’humidité. Dans quelques jours, lorsque la compétition sera lancée, ce ne sera pas pareil. A coup sûr nous monterons au décollage et peut-être même lancerons-nous une manche.
Du coup, entre deux cierges brûlés avec une prière pour la météo des jours à venir, les discussions vont bon train. En bref, tout le monde essaye de se rassurer sur son choix de voile. J’ai bien l’impression que Zeno et Enzo 2 se valent presque en tout point, la seule différence étant dans le loisir du pilote de la première à faire plus de photos accéléré à toc que pour les pilotes de la seconde. Reste à voir la surprise que nous réserve la Boomerang 11. J’espère qu’elle sera au niveau avec des caractéristiques propres pour maintenir la remise en cause permanente des concepteurs qui font évoluer les matériels de notre discipline.
Repos
La météo de demain ne s’annonce pas bien prometteuse. Notre pousada est bien calme, offre de généreux petits déjeuners et quatre-heures, dispose de sa petite piscine et nous prête des vélos pour nos balader. Avec ces quelques heures de repos forcé plutôt agréable je peux terminer la mise à jour du manuscrit de mon bouquin pour une version en anglais à venir. En particulier j’ai réécrit et enrichi quelques passages sur la préparation mentale et le travail sur soi-même. Je vais tâcher de m’en servir pour être prêt dès mercredi et la première manche de cette finale!
Content de te lire à nouveau !
Dis-nous en plus sur cette préparation mentale ; nous, pilotes lambda, n’y prêtons sans aucun doute, pas assez d’attention…
Bonnes suites : fingers crossing…