Le première manche ne sera pas pour aujourd’hui. Après un temps d’hésitation, celui d’envisager la formation d’une caravane pour une transhumance sur Laragne, l’organisation décide d’annuler la journée, économisant un long déplacement en regard de la faible probabilité de lancer une manche. Ni une ni deux, un grupetto se forme pour aller à Malaucène trouver des vélos et gravir le Mont ventoux.
Le Ventoux ce n’est pas vraiment du vélo pour tous. C’est surtout du vélo pour ceux qui ont une lame en carbone, genre Nico, ou qui louent un excellent vélo de route pour une bouchée de pain avec de belles manivelles pour tous qui transmettent efficacement les efforts (promis après celle-là, j’arrête les vannes socialement correctes à deux balles).
Ce n’est pas exactement le terrain de prédilection pour un VTT. Surtout la première moitié. Parce que la seconde se fait aisément en moins de 30 minutes, lorsque la première vous aura pris dans les 3h. Enfin, en VTT, parce que les autres auraient eu le temps de le gravir deux fois dans ce timing!
J’ai largement eu le temps de méditer et pleinement intégrer les expressions « avoir mal au c… », « en avoir plein le c… », « se casser le c… ». Ce soir je mange debout et demain ce sera idem dans la sellette, debout sur le barreau!