A peine remis de mes émotions de la veille, nous voila repartis vers le décollage. L’atmosphère semble plus humide qu’à l’accoutumée. Après la manche un peu trop facile de la veille le comité de pilotes nous propose une manche un peu plus longue de 109km: zig-zag devant le déco, branche vers le nord, traversée de la vallée, branche vers le sud. Comme c’est vraiment humide, la fenêtre de décollage est décalée de 15 minutes pour laisser le plafond monter encore un peu puis les 130 concurrents prennent leur envol.
Mais l’air est vraiment trop humide et un congestus se forme de manière à occuper assez exactement l’intégralité du cercle de 3km de rayon dans lequel nous devons nous trouver pour le départ. Et il nous faudra repasser dans ce secteur d’un coup bien sombre et inquiétant une vingtaine de minutes plus tard dans la branche vers le nord. A moins de 5 minutes du départ la Directrice d’Epreuve annonce assez sagement l’annulation de la manche.
L’occasion est trop belle. Avec une vingtaine de pilotes nous prenons la poudre d’escampette en plaine qui elle est restée bien dégagée alors que les reliefs se chargent et commencent même à déverser. C’est l’occasion d’aller se dégourdir les plumes et de vérifier si j’ai bien retrouvé ce que ma voile avait perdu. Et tout est là: vitesse, maniabilité, ouf! Cela m’aura coûté des points dans la première manche mais au moins le problème est réglé. Comme celui de la sonde Compass d’ailleurs: je l’ai sagement rangée dans la valise, j’espère bien la faire fonctionner, mais plus tard!
Après 30km de cross vers le sud dans d’excellentes conditions je décide de faire demi-tour pour rentrer à Roldanillo mais là, ce n’est plus la même confiture. Entre 20 et 30km/h de vent dans le pif, les nuages déchargeaient de l’air froid derrière nous et je me prends la vague. Je ne ferai donc que la moitié du retour en vol. Après le traditionnel posé dans un champ de canne à sucre coupée j’entame ma randonnée le long de la 2 fois 2 voies. A peine 10 minutes plus tard une voiture se range sur le bas-côté, allume les warning, branche la marche arrière et vient de demander si je vais à Roldanillo, parce que eux, ils y vont! Trop fort. Surtout le conducteur avec sa jambe dans le plâtre…
Nous pensions faire toutes nos manches d’affilée, non stop, mais c’est de la compétition, chaque jour est un nouveau jour, alors à demain!
Et comment on regagne quelques km/h ? T’as fait de la rétention d’eau cette nuit suite à ton coup de chaud ?…
En recalant son aile au métreur laser!
Ben voilà, merci Guillaume, j’ai la réponse à la question que je voulais poser.
Pour le posé dans les champs de cannes à sucre, effectivement c’est mieux quand elles sont coupées…(vécu) 😉
Bonjour Maxime,
Tu fais le Wagas Festival ?
Bonjour Vincent,
Ce n’est pas au programme.
Pour l’instant.
Car il ne faut jamais dire jamais!
Maxime