3ème jour, 3ème manche. Après l’excès de pessimisme hier, j’ai versé cet après-midi dans l’optimisme exagéré. La manche est un temps mini de 29km. Je pars bien au plafond 10 minutes après l’ouverture du start. Mon groupe est pas mal, je trace Denis. Aux 2/3 de la course nous devons aller tourner une balise vers Stella. Cela fait un moment que cela vase dru aux Avirons. Nous prenons la bruine habituelle mais Jean-Ba annonce s’être posé sous son secours, voile trempée. S’ensuivent des échanges radio et ma concentration me quitte juste assez longtemps pour laisser Denis s’échapper.
Je m’en aperçois un peu tard et tente de recoller, mais l’écart grandit. Je quitte un +1 à l’ombre pour larguer ma grappe et rejoindre un petit groupe plus loin au soleil. Mon ancienne grappe se bonifie dans un +2 et ma petite grappe s’égaille lorsque je me pointe. Du coup, galère par le bas. Mais ça joue encore, je flotte et enroule sur un tour les déclenchements.
Vient alors la première vraie graille de la semaine: je n’enroule plus rien, même pas les gros pétards trouvés en chemin. La dernière balise est la même qu’hier, le vent a changé de direction et devrait donner même un meilleur appui qu’hier. Que nenni, je plombe. Je répète un assez grand nombre de fois un assez grand nombre de gros mots sur un ton assez énervé (contre moi-même). Miracle, le malheureux Pierre qui avait trop bien écouté mon analyse de la veille et se retrouve dans le même plan de daube trouve un dust à 180m d’altitude sur les kékés. Il s’extrait, pas moi je n’ai que la queue du Mickey. Laurie nous montre un nouveau bon noyau, nous sortons fort avec une Axis que je gène passablement sur un intérieur bien serré (encore pardon!).
Deux plans à plus de 10 minutes chacun dans la journée c’est un peu trop. Je vais prendre une bonne grosse valise de points ce soir. Il me reste à m’accrocher à un objectif de top 10 final, ce sera déjà pas mal si j’y arrive.
Salut Max,
bien joué jusqu’a présent, ne laisse rien, même pas les axis…