La saison a donc commencé. Elle avait d’ailleurs commencé dès janvier par une semaine de vols exceptionnelle en Colombie, avec une voile de transition sous laquelle je me suis senti tranquille. Et puis quelques entrainements avec l’équipe de ligue PIDFC en mars, suivis d’une première B en plaine organisée par mon club du Thermique Francilien dans l’est parisien. J’ai essayé à cette occasion une S’Max Révolution étonnante d’accessibilité et de facilité. Au passage je gagne la première manche avec un énorme 10km au compteur!
Ce week-end marquait le retour dans les Alpes en conditions printanières. Pour bien commencer une saison, il me faut une compète à Saint-Hilaire puis une semaine en Autriche (ce sera en juin), après je suis blindé! Nous nous sommes déplacés avec notre équipe forte de 17 schtroumpfs parfaitement reconnaissables au sol. Pratiquement tous bouclent la première manche et mon club remporte la troisième place au général, sans parler de Loulou qui fait 1ère féminine, c’est excellent.
Me concernant le programme était fort simple: mettre quelques heures au compteur en conditions toniques et essayer une nouvelle aile, l’Icepeak 5, celle que j’utiliserai en fin de semaine à Bassano. La première prise de contact a été naturelle, cela m’a fait du bien, je me suis senti très vite en confiance et reposé. J’ouvre une parenthèse concernant Bassano: cette compétition en Italie sera un mini championnat de France dans une compétition au niveau digne d’une PWC. Les enjeux de cette compétition sont élevés, en particulier les sélections nationales pour les championnats du monde qui auront lieu en juillet à Piedrahita. Mais ce sera aussi l’endroit de la confrontation directe des machines de course édition 2011. Ce sera à suivre ici. Je ferme la parenthèse.
A Saint-Hil donc je fais la première manche accroché aux basques de Jérôme, Bestouf et William, sans savoir que Stef Drouin est inscrit, a décollé, vole avec nous, et profite d’un temps mort à Chamechaude pour nous échapper sans que je ne l’ai jamais vu de la manche. Il y a quelques années j’ai gagné une manche sans le savoir, c’est après avoir plié qu’on me l’avait appris. Et bien là je n’ai pas gagné une manche sans le savoir! Je boucle tranquillement le parcours devant Xavier, remonte poser au syndicat d’initiative pour récupérer la voiture et apprend alors que Stef nous a tous mis 10 minutes! Trop fort Stef Potter!
Le scénario de la deuxième manche est assez similaire, sauf que je me prends un peu plus au jeu, laisse Damien et Xavier faire demi-tour à Barraux et file droit sur Brame Farine alors qu’un premier fumulus prend forme au-dessus de l’antenne. Las, point de thermique à l’arrivée, fuite le long de la crête, hésitation à passer sur le Saint-Genis, curiosité de survoler le lieu de mon tout premier décollage en 1994 à Saint-Pierre d’Allevard, gourmandise de tenter la remontée en dynamique d’Allevard au Cret du Poulet. Après un moment de bataille dans la basse-couche, je rends les armes. Déçu mais pas tant, c’était le jeu et c’était plaisant.
A tout bientôt pour vous conter le Trofeo Montegrappa.
Max is back !
Plaisant de te lire de nouveau.
Bonne saison à toi, à bientôt.