A l’approche du point d’orgue de la saison je n’ai pas de pression particulière. J’ai déjà fait une saison correcte, je continue à progresser, je suis plein d’espoir et d’envie pour l’avenir. Je vais vivre plein de moments forts dans cet évènement particulier au niveau très relevé, peut-être le plus relevé jamais réuni. J’aborde cet évènement en me disant que cela va ressembler au niveau des Coupes du Monde des années précédentes, avec en plus une formule de type championnat à gérer, donc un vol plutôt conservateur de la part de la grappe. Je vais privilégier la manière, comme cela m’a réussi ces derniers temps, et m’appliquer à faire de mon mieux tous les jours, ce que je sais et peux faire, m’amuser en l’air et voir à la fin de la semaine le résultat que cela donnera.
Abordons le côté quantitatif, celui que tout le monde regarde mais qui ne sera pas, une nouvelle fois, le centre de mes préoccupations: une place dans le top 20 serait plus que très bien! Une vingtième place devrait valoir dans les 80 points WPRS et c’est ce qu’il me faudrait pour améliorer mon classement mondial. Comme j’ai terminé dans les 20 premiers les 4 dernières Coupes du Monde auxquelles j’ai participé, ce serait bien d’en enchainer une de plus.
Mais ce n’est pas la peine de m’emballer les gars, hein, cool! C’est compliqué de rentrer dans les premières places, surtout avec un tableau pareil, et c’est encore plus dur de rester constant à haut niveau, alors no pressure, relax Max!
Je vais continuer sur la même registre et en particulier ne pas m’effondrer sur une déception type première manche du Championnat de France. Après l’Autriche en début d’année j’ai pu vérifier aussi lors de la première manche de l’Open du Lac que l’absence de motivation et d’objectif sont très préjudiciables à ma performance. Avec le recul ces expériences m’ont fait grandir.
J’ai fait une bonne coupure depuis la Coupe du Monde en Croatie. D’abord pour rester sur une dynamique positive, ensuite pour aiguiser mon appétit, enfin pour m’économiser et même pour recharger les accus. Je vais faire une nouvelle coupure ce week-end pour me distancer du quotidien. L’absence d’enjeu pour cette compétition me fait beaucoup de bien, détaché juste ce qu’il faut. Mes derniers bons résultats m’ont montré que beaucoup de choses sont déjà réelles (genre ça), et que bien d’autres rêves sont encore possibles.
Alors jouons, tous les gagnants ont tenté leur chance!
"…Je vais privilégier la manière, comme cela m’a réussi ces derniers…" c’est effectivement une très belle orientation…se centrer sur les moyens est toujours une très bonne chose. De Loïc GOUZERH Préparateur mental de sportifs de haut niveau loic@mentalpesport.fr http://www.mentalpesport.fr
Justement, l’Open du Lac : Pas un mot…
Y’a un pb particulier ?
Salut Phil,
Pas grand chose à raconter sur l’Open du Lac. Une compète de week-end, une occasion de passer un peu de temps avec des proches. Concernant la compète, je n’étais pas du tout "dedans" dans la première manche, un peu dans la lune, un peu contrarié, pas très motivé. Après une 50aine de kil je suis à la bourre, sur une mauvaise trajectoire en direction d’Aviernoz, 30km/h de vent dans le nez le long du relief au col des Contrebandiers, ça me brasse, je décide de laisser tomber (lamentablement! mais il me faut un 930 pour améliorer mon classement A…). Deuxième manche je me suis remotivé, mais mon 6030 disjoncte avant le start. Le temps d’essayer de le bricoler avec des plafs à 1200m je ne me place pas du bon côté du cercle de start (je reste côté Montmin, il fallait passer côté Planfait). A la bourre de nouveau, avec un déficit d’instrument, je m’accroche pour un joli vol que je dois boucler dans les 10.
Rien de bien mémorable, en somme!