Pour cette finale mondiale, certains pilotes auront de nouvelles machines, potentiellement plus performantes. En gros au moins une vingtaine de bécanes au top du moment. Me concernant, je conserve mon aile, que je connais et maîtrise. Après 10 mois et surtout 80 heures de vol, je suis au point optimum de ma capacité d’exploitation de la performance d’une aile. Il me faut 50 heures pour savoir l’utiliser à fond, et après 1 an le matériel vieillit pendant que les concurrents progressent.
Depuis 2 mois j’ai une grosse envie de la modifier. Je trouve que je ne peux exploiter toute sa vitesse et j’ai parfois des doutes sur mon efficacité en thermique. Mais d’une part elle marche tout de même assez bien, et d’autre part je ne suis pas sûr de pouvoir faire machine arrière si la modification ne fonctionne pas. Sur la question de la vitesse il y a certainement une séquelle de Saint-Hil, et sur le thermique je dois suivre le conseil de Denis: un tee-shirt qui me ferait transpirer la brioche en excès! Alors je la garde telle quelle (mon aile!).
Côté sellette mes problèmes d’installation sont résolus. Il fallait un peu de rodage des matériaux et de la procédure. J’aimerais maintenant réduire les frottements de la drisse d’accélérateur sur les côtés de l’assise. Il me reste trois soirées pour peut-être bricoler une gaine à base de tuyau d’arrosage.
J’ai de nouvelles push shoes avec un super cran au talon pour caler le barreau d’accélo (les mêmes que Greg!), un nouveau porte-carte maxi format pour mes cartes des thermiques, un nouveau pitot top profilé et réglé.
J’espère juste que mon 6030 voudra bien tenir les 2 semaines avec son chouchou magique et ma manip de sorcier pour lui nettoyer sa mémoire quotidiennement. Gros doute à ce niveau, car il m’a de nouveau planté dans la 2ème manche de l’Open du Lac que j’ai dû faire au Solario. Je m’étais trouvé un compagnon de route en la personne de TomTom que je n’ai pas lâché, et qui me demande à l’attéro: – « mais pourquoi t’es parti si bas sur le Veyrier? »
- "ben parce que ça ne montait plus"
– « tu rigoles on était dans du +2! » – « ah bon? je ne savais pas! »
- "et puis du coup tu t'es bien fait donner en raccrochant bas"
– « pas faux »
- "t'as vu les deux secours derrière toi?"
– « ouais… »
Toutefois le Solario m’a tout de même amené une nouvelle fois au but. Pas très rassurant, c’est mon dernier gros problème à résoudre avant l’épreuve. Je viens d’installer la toute dernière version 3.29d du firmware, sans trop de conviction. A 97,2% je suis parti pour investir dans un autre vario/GPS, j’adore lire des manuels le soir pour m’endormir et recevoir un nouvel appareil la veille de la première manche…
UPDATE: je remercie chaleureusement Philippe de Sup’Air qui se démène pour aider les pilotes français en galère avec leur 6030. Il m’a trouvé un solution pour la durée de la finale et fait pression constante auprès de Flytec pour que les problèmes soient identifiés et résolus. Côté Flytec, pas de retour clair pour l’instant. A suivre…
Salut Romain,
Non, je n’utilise pas le rotofil (sauf dans les coutures d’intrados de mon XP…). Pas mal de pilotes en sont revenus: ça casse, ça vieillit moyen, il faut des extrémités métalliques qui ont tendance à être coupantes. J’utilise depuis au moins deux ans du Dyneema 5mm trouvé un peu par hasard au Vieux Campeur. Impossible à épissurer, donc nœuds un peu gros, mais il n’a pas bougé d’un quart de millimètre en longueur et a très bien résisté à l’abrasion.
L’idée du tuyau d’arrosage c’est de faire une gaine dans laquelle coulisserait la drisse d’accélérateur sans frotter sous l’assise, des fois que mon explication ait pu porter à confusion… 😉
Bonjour
As-tu essayé le fil plastique genre Rotofil pour les frottements de l’accélo?
Parce que le tuyau d’arrosage…
Bonne chance et merci pour le blog.