La journée est annoncée stable avec les mêmes conditions de brises que la veille, et c’est bien ce que nous observerons. Comme un peu de plafond est possible au-dessus du décollage et qu’une grappe de Coupe du Monde est tout de même efficace pour trouver quelque chose qui monte, c’est donc reparti pour une nouvelle course au but de 58km. Grande innovation du jour: pas de balise en plaine, trop aléatoire, et heureusement! Ce sera donc du cheminement et de l’enroulage de bullasse pendant 2h30 de vol. Après un bon start pris dans la seconde (merci le 6030 qui fonctionne de nouveau!) ma stratégie de course est simple: gérer l’élastique avec les 20 premiers.
Ce qui s’avère assez facile, personne n’osant avancer trop vite. Seuls Jean-Marc et Erwan tirent le groupe sur la première partie de course. Puis ce sont les frères Valic qui prennent le relai lors du raccrochage de l’arête du déco sur laquelle nous devons faire 4 passages et dans les 25 ou 30km avant de terminer. C’est donc là que le rythme s’accélère et que la combe entre le déco et l’extrémité de l’arête joue des tours à pas mal de pilotes, à chaque tour de circuit. Surtout que Urban engage un peu trop et qu’il fait le plan habituel d’emmener quelques pilotes trop confiants dans son mauvais plan. Aljaz quant à lui gagne la manche en me collant 10 minutes avec une rentrée au but hyper agressive, mais qui fonctionne.
Me concernant, j’ai essayé de prendre des marges dans cette combe à chaque passage, mais pour le dernier et la rentrée au but à 15 de finesse, plus rien ne tient. En fait cette combe pulse: un coup la chaleur accumulée déclenche des bulles thermiques sur ses flancs, un coup le vent rentre dedans et affaisse toute la masse d’air. C’est donc ce qui se produit lorsque je suis sur le chemin du but. A l’extrême ultime dernière seconde j’applique le plan Z: ça ne tient plus, je ne vais pas passer le plateau, ça commence à poser des pilotes sur le plateau… alors je prends 90° à droite, perpendiculaire au relief pour me sortir du plateau. Tout accéléré, ça passe juste, mais juste, je frotte une cime d’arbre et relâche l’accélo avec un poil de frein pour ressourcer au-dessus les lignes électriques de la voie de chemin de fer. Pratiquement tout le groupe qui me suivait va poser, puis les suivants pourront passer de nouveau 10 minutes plus tard.
Je boucle 4ème, c’est ma 3ème manche sur 4 dans les 10 premiers. Ce matin j’étais 4ème au général, il y a de bonnes chance que je passe 2nd. C’est bien cool cette affaire, j’ai même une discard pas mal à 700 points, et la météo annonce du nord puis une dégradation sur la fin de semaine. J’ai connu pire!
moi je dis grand bravo et tiens bon pour le podium
Je croise les doigts pour toi !!!!!
J’ai besoin de matière pour mon blog… alors tu es sympa !!! et tu continues comme cela !!!!!!
Ciao 😉
Bravo Max, les petites conditions et la plaine semblent bien être une affaire de spécialiste.
Les résultats sont spectaculaires ! Tu sembles tenir le bon bout … On te dit M….
Donne un petit coucou à Juju du Sud-Ouest !
Accroches toi Max,
ça va le faire,
Je croise les doigts aussi!
Et M… !!
Un podium, un podium, …
Allez le gars! Pas de folie, y’a plus qu’à!
gilles
Moëlleux sur l’accéléro et un mental de bull terrier : gére et à toi le podium. On y croit fort !
Ben que dire de plus que les autres? On est content pour toi Max, mis à par passer au raz des lignes éléctrique…si tu reviens pas trop bronzer, on préfère 😉