Enfin, pas vraiment. J’ai mis le réveil à 7h30, histoire de me préparer comme si de rien n’était, mais le temps de prendre le petit-déjeuner et d’aller jusqu’à Annecy remettre du pétrole dans le réservoir, il est 9h00 et la journée est annulée. Retour à la case départ pour récupérer mes affaires de tourisme et quartier libre.

Flashback

La journée d’hier a tout de même été intéressante, malgré l’annulation. Question matériel, chacun l’aura compris, j’ai du réglage à faire pour bien me sentir dans ma sellette: une séance portique sous le balcon est au programme de l’après-midi. Je suis allé me faire une petite rando au Banchet avant midi, j’ai pu me débriefer mon vol d’hier.

Première ânerie: je suis parti devant mon groupe faire le start, alors qu’il s’agissait d’un temps mini, boulette. Deuxième ânerie: j’ai relâché la vitesse pour gratter de l’altitude en raccrochant le Parmelan après la transition depuis Lanfon, perte de temps. Troisième ânerie: de retour vers Lanfon, je trouve une bonne ligne en quittant le secteur du Parmelan, mais je m’entête à vouloir passer large par le col, vers Alex, et je m’enfonce. Je viens seulement de comprendre que je suis passé de la vague montante à la vague descendante sous le vent du Veyrier. Quatrième ânerie: au lieu de m’appliquer à remonter dans ce que je trouve, je fais l’abeille. Pas satisfait par aucun des thermiques trouvés, je file bas vers la balise au milieu du petit Lac, le retour bas dans la stabilité à Planfait est assuré. Cinquième ânerie: préoccupé par le vent trouvé au sommet de Lanfon et les rideaux de pluie de l’autre côté du Semnoz et d’Annecy, je ne prends pas la conflu directe vers la balise de Nâves, je préfère l’appui dynamique sur le Veyrier. Ca marche très bien à l’aller, il n’y aura pas de retour.

Comme quoi on peut apprendre des choses sur une manche annulée et en 1h30 de vol!

Exotisme

Franchement, quitter le bureau le vendredi après-midi, prendre la voiture, se tartiner les embouteillages du périphérique, enquiller 7 heures de route pour arriver dans sa résidence secondaire, ça ne fait pas ambiance Coupe du Monde. Il manque le retard de l’avion, la fatigue du voyage, le décalage horaire, le stress de ne pas retrouver sa voile sur le carrousel de l’aéroport de destination, le changement d’habitudes alimentaires… Trop facile tout ça!

A propos d’exotisme: que crois-tu Nima quand je lis dans les statistiques du blog qu’il y a une connexion depuis l’Angola? Que ta voisine de palier cherche un homme à marier sur le vieux continent? Mais non, je t’ai reconnu! De même que la connexion depuis la Lituanie (edit: j’ai enlevé le H, il paraît que c’est une orthographe correcte mais désuète), je sais bien que c’est Rasa!

Alors tout de suite maintenant pour me plonger dans l’ambiance compète: sieste!