Là, tout de suite, juste maintenant, je sors de la piscine. Ca calme, ça, hein? Bon, un peu froide pour rentrer dedans, mais une fois dedans, le top. Nous sommes hébergés chez Domi, comme d’habitude. Comme je l’avais prévenu de ma venue dès le mois de mai, il avait eu largement le temps d’oublier que je venais. Additionné du fait qu’il est devenu papa dans la nuit de notre arrivée, il est encore plus pile électrique que d’habitude. Sa petite est venue au monde avec près de deux mois d’avance, elle respire seule, mais elle est placée en observation et avec une assistance respiratoire pour l’aider à bien démarrer dans la vie. Et la maman Cécile va bien.

Contact!

Deux ploufs hier soir, un avant le coucher de soleil, l’autre après, m’ont permis de nouer un premier contact avec ma nouvelle machine. Et aujourd’hui pas loin de 3 heures de vol pour faire plus ample connaissance. Et bien ma contribution à la finalisation de cette voile devrait se résumer à quelque chose du genre: « ne changez rien! ». Ca vole, ca monte, ça glisse, ça plane, et tout ça mieux que tout le monde, impressionnant.

Je me suis joins à l’entraînement de la ligue Réunion de ce matin. Une trentaine de pilotes sont présents pour se lancer sur un parcours de 58km. J’ai à peine le temps de dire bonjour à tout le monde qu’il faut décoller. Je retrouve même en l’air Jérémie avec Elisa après avoir tourné la première balise, Pivetot. Ensuite les oreilles de Mickey, puis l’église des Colimaçons en compagnie de Ludo que je suis pour apprendre un peu des locaux, puis la dernière balise à 20km de là, à l’église de Tapage, au-dessus de Saint-Louis, vers l’entrée du cirque de Cilaos. Je serai le seul à la faire, et c’est Jean-Marc avec mon ancienne Icepeak qui s’en rapprochera le plus. Le ciel est entièrement bâché, le vent contre pour rentrer, il pleut sur les hauts. Finalement tout le monde pose dans le même pré.

La première prise de contact avec cette Icepeak 3 est donc très concluante. Agréable, homogène au gonflage, mise en virage aisée, bon rendement dans le petit, facile à mettre un peu plus sur la tranche quand il faut noyauter, gros plané, grosse prise de vitesse à l’accélération. Vraiment que du bon, et en plus elle est jolie. Et moi qui ne fais jamais d’entraînement, c’était aussi un bon exercice pour me remettre dans le bain des conditions locales, de la meilleure manière.

Demain réveil à 5h00 pour aller enfin voir le piton de la fournaise. Et je pense avoir dégoté un plan hélico pour aller faire le tour des cirques et des pitons, à suivre un de ces matins prochains.