Le Championnat de France s’ouvre le week-end prochain, pour une semaine de compétition à Saint-André les Alpes. J’y vais sans pression, sans calculs alambiqués. Historiquement, j’ai toujours foiré mes Championnats de France. En 2004 pour mes premiers à Chamonix je découvrais le haut niveau depuis le bas. En 2005 je cherchais une remplaçante à ma RSE, les conditions particulières de la Réunion m’ont fait pleurer sur mon matériel. 2006 c’était Moustiers-Sainte-Marie où nous avons pu faire du VTT dans les champs de lavande et du catamaran sur le Lac de Sainte-Croix, avec 1 seule et malheureuse manche ("Ca vole à Rustrel? Ah Banon!"). Et en 2007 Saint-Hilaire du Touvet nous a joué pas mal de tours avec ses aléas météo au cours de 3 manches en conditions marginales auxquelles je ne me suis pas adapté.

Pourvu que ça vole!

Tout ce que je souhaite pour cette édition 2008, c’est du beau vol libre. Pour cela il faut que ça vole, bien sûr. Je suis entrainé, je connais le terrain après ma reconnaissance d’il y a moins de 2 semaines, je vole bien en ce moment, je fais corps avec mon matériel qui est prêt. Il n’y a pas de questions à se poser, juste voler. En fait je n’ai pas réellement d’objectif de résultat, je ne peux que faire mieux que les années passées (bien que le pire ne soit jamais certain!). Bien sûr, si je suis dans les 10 je serai content. En gros, c’est ça l’idée générale.

Pour être performant, l’essentiel pour moi sera de retrouver l’état d’esprit qui était le mien à la fin du Championnat d’Espagne, à la fin de la PWC en Bulgarie et à la fin du British Open. De retrouver les conditions qui m’ont amené vers cet état d’esprit. Dès le début de la première manche. En gros faire comme pour les A de Chamonix et d’Annecy.

Voler sans compter

Et surtout, promis juré, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer: je ne calcule rien. Pas une addition, pas une soustraction, pas de "si alors sinon", pas de "des fois que on sait jamais", nada. Je vole!

Le site officiel, c’est ici