Quand je disais que ça allait envoyer le pâté! Nous avons eu droit à une très longue manche de 138km. Il paraît que ce n’est pas tous les jours qu’on peut passer les 100 bornes dans les Pyrénées, ben là nous sommes peut-être plus de 100 pilotes à les faire. Il y a quelque chose de puissant et d’inarrêtable dans une grappe de Coupe du Monde, comme quelque chose que rien ne peut stopper sur son chemin, juste le ralentir parfois.
J’ai peu de choses à raconter en fait, certainement parce que nous avons tellement eu à faire en l’air. Avec de petits plafonds à 2600, cela fait bizarre après B2 de voir le GPS afficher une distance au but de plus de 100km.
Je dois rentrer entre la 20ème et la 30ème position, avec un peu plus de 60 pilotes au but. Bien entendu j’assure toujours trop la ligne alors que je suis avec les premiers, avec 500m de gaz, mais il n’était pas question de poser à 100m de la ligne après un tel vol (ce que certains ont fait). Les gagnants partent à 10 de finesse à 10km du but, je suis parti à 7,5 en longeant une pente légèrement sous le vent qui finalement portait bien. Stafan Wyss doit même partir à 14, c’est pour cela qu’il me met 9 minutes.
Presque tous les Français sont au but, Jérémie et Simon font 4 et 5. Ils jouaient à domicile sur la fin, et ont un peu joué pour passer la ligne.
Pour finir la journée: 5 heures de bus interminables pour le retour sur Castejon, la queue pour décharger le GPS, retour à la maison à minuit. Une bonne nuit de sommeil et c’est reparti pour un tour!