15 degrés, pluie et 100 mètres de plafond. Bonjour l’accueil à Tucuman, et heureusement que j’ai jeté une polaire dans le sac juste avant de le boucler. Pour le reste cela ressemble à l’Amérique du Sud: les SMS ne passent pas dans le secteur, Martin Orlik s’est fait intégralement dépouiller pendant son trajet en bus, David s’est fait piquer son sac dans un bar par une gamine de 6 ans, Christophe n’a pas trouvé sa voile sur le carroussel de Buenos Aires, un groupe de frouzes a eu une panne de ventilo sur le bus soit +2 heures sur le tarif de 16 heures de trajet…
Mon plan avion était le bon, nous sommes arrivés dans l’après-midi et avons pu nous installer tranquillement. Mais l’horaire de mon billet de retour ne correspond pas à ma réservation, du coup je suis sûr de ne pas avoir le temps d’attraper mon vol de retour pour Paris. Du coup j’en suis déjà à penser à sacrifier l’éventuelle manche de samedi pour rentrer sur Buenos Aires de nuit et être sûr de rentrer au pays dimanche.
Le téléphone GPS/GSM que j’ai amené (voir le lien vers gpspleinair.com) n’arrive pas à démarrer. Un coup il n’accroche pas le réseau, un coup le GPS ne se cale pas. Je vais essayer de bricoler mais j’ai peu d’espoir de le faire fonctionner.
Aujourd’hui vendredi pas de vol. Le plafond est remonté et nous permet de découvrir la serra au-dessus de laquelle nous volerons. C’est bien vert, normal avec ce qui est tombé ces derniers jours. Il faudra un bon paquet de soleil pour sécher tout ça. Les prévis météo ne semblent pas encourageantes mais je vais reprendre ma ligne de conduite: la météo on s’en fiche, s’il y a une manche il faut la courir, s’il n’y a pas de manche il ne faut pas la courir. Alors pour aujourd’hui nous sommes allés nous balader en ville, pas un chat jusqu’à 17h, et ensuite marée humaine dans les rues piétonnes commerçantes. Divers achats, dont un ballon de foot pour occuper le temps et dissiper l’énergie…