Le Japon
Des mots qui me viennent à l’esprit après quelques heures de présence sur le sol Japonais: densité, raffinement, complexité.
Tout ce que les Japonais font collectivement est déterminé vers l’objectif fixé par le patron, et la mise en œuvre est réglée comme du papier à musique avec une débauche de moyens. Ils ont un peu de mal avec nous autres Européens. Ils font de gros efforts pour nous discipliner, nous faire prendre les bus à l’heure, en s’excusant lorsqu’ils nous demandent de ne pas le rater "please don’t be late!".
Les radios européennes ne fonctionnent pas ici alors l’organisation dispose d’environ 200 radios en stock. Et pas n’importe quoi comme radios: un modèle avec GPS intégré. Du coup pour les récupérations ils ont une table genre plan de bataille avec des voitures miniatures pour figurer les navettes et des petits drapeaux pour les pilotes posés. Impressionnant.
D’un autre côté, ils n’hésitent pas à sortir un gros mensonge lorsqu’ils nous laissent poireauter une heure à l’aéroport. Question d’honneur certainement.
Ishioka / Mont Tsukubane / Préfecture d’Ibaraki
La région se présente comme un ilôt de grosses collines qui culminent vers 1200m, des petites bosses un peu partout autour, et de la plaine. Pas mal de cultures, beaucoup de rizières, et je confirme, on s’enfonce dedans et c’est bien humide. Quelques souvenirs de plus sur le blanc de ma voile.
Nous sommes logés à l’hôtel du coin, demi-pension car il n’y a pas grand lieu pour sortir le soir. Des chambres typiquement locales, avec un petit vestibule pour poser les chaussures, une pièce avec les tatamis au sol, deux/trois meubles bas, des matelas de 3cm d’épaisseur, et puis 3m2 fermés par un paravent qui font office de solarium et de mini-salle de bain. Car la vraie salle de bains est au sous-sol, une grande pièce avec 12 douches et énorme bain très chaud. La question reste: source naturelle ou chaudière turboostée?