Coupe du Monde Macédoine 2012: vendredi 3, cloué au sol

Cela valait bien la peine de venir un jour plus tôt, tiens. Comme cela j’aurai une chance de plus d’avoir ma voile dans les temps. Parce que, finalement, une navette m’attendait bien à l’aéroport, nickel. J’ai survécu au transfert par la route sur des trajectoires approximatives, parfait. Une chambre d’hôtel m’était bien réservée à l’arrivée, génial. Mais en fait je n’ai récupéré à l’aéroport de Skopje que mon sac de fringues et pas ma voile.


Forcément, là, je ne vous parle pas de parapente. Et pour cause, vu que je n’ai pas pu voler aujourd’hui. Je suis vert. Hier soir dans la file d’attente pour la déclaration de bagage perdu je pestais contre la pauvre petite compagnie JAT Airways et son ATR qui ne devait pas avoir une soute assez grande pour ma Drifter et mon Icepeak. Je grognais sur les 4 heures d’attente à Belgrade qui me semblaient bien suffisantes pour manipuler deux bagages et leur assurer une place en soute. Mais en fait j’ai appris que ma voile serait restée à CDG! Merci Air France et Aéroports de Paris! En plus, dans la cohue du hall 2E au bronx du comptoir prioritaire pour les nantis d’une carte Elite comme moi, j’ai dû aller moi-même derrière le comptoir d’enregistrement manutentionner mes bagages du tapis roulant tombé en panne pour aller les déposer, ensemble, dans la même cage à roulette. Mais ils n’ont réussi qu’à en faire partir un seul. Brillant!

A part ces petits désagréments j’apprends aussi un peu des mœurs et de la culture locale, assez fortement basée sur les rapports de force, tant verbaux que physiques. Et sinon la journée est magnifique, j’ai marché jusqu’au décollage à proximité de l’hôtel: de beaux cumulus, un léger vent de Nord, une cuvette au fond bien plat… autant vous dire que ce paysage m’a bien fait envie et que je reste sur ma faim! Bon, il est l’heure de refaire une petite promenade et de passer quelques coups de fil… ou de trouver une télé pour regarder les JO!