Coupe du Monde Portugal 2012: lundi 16, course au but de 56km

Après les faibles écarts d’hier, tous les espoirs restaient permis. Après la manche d’aujourd’hui cela va devenir beaucoup plus compliqué. Ce n’est pas sérieux mais en me posant tout à l’heure j’en rigolais presque. Ma plus jolie graille de l’année. Après une vingtaine de km dans un vent faiblissant et une stabilité grandissante je suis Jérème et 2 autres pilotes dans un col pour claquer la balise 300m plus loin. Problème ce n’est pas vraiment un col, il y a un plateau qui ne porte pas et nous posons superbement au milieu de résidus d’arbustes brûlés. Comme nous! Et je ne tourne même pas la balise!

Hier j’aurais dû débrancher le cerveau, aujourd’hui je l’avais laissé sur l’oreiller. Quoique, je n’avais pas grand chose pour rester en l’air avant ce col. Et quand j’ai vu le calibre des pilotes posés alentour, je me suis un peu rassuré. Il n’y a pas d’excuse là-dedans, mais au moins on se sent moins seul!

Après le Nord d’hier et l’Est d’aujourd’hui, nous pourrions avoir du Sud demain. La grande question est donc de savoir s’il faut brancher ou débrancher le cerveau par conditions de Sud dans le secteur. En général je fonctionne mieux avec le cerveau en route. On verra bien demain!

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