Interview pour Vol Libre Magazine: les retours (8/10)

Roland

Que retires-tu de la compétition (à part les lots et les coupes)?

Jean-Marc

J’en retire le plaisir à voler avec les meilleurs mondiaux sur les sites de vol les plus prestigieux de la planète. Ce n’est déjà pas rien! Et puis j’ai la chance de compter parmi les 30 Sportifs de Haut Niveau du Groupe d’athlètes de la SNCF. Mon statut particulier dans l’entreprise me permet de m’entraîner et participer aux compétitions, rencontrer d’autres Sportifs de Haut Niveau et de faire découvrir le parapente aux différents séminaires SNCF et invitations diverses. Cette année, comme l’année dernière, je vole sous les couleurs de l’entreprise « ABAC ingénierie » de Pierre Bayon. Pour 2008, un team « ABAC ing » voit le jour sous des Niviuk Icepeak XP et de « jeunes » loups pour pousser le barreau: Erwan Didriche, Simon Issenhuth, Benoît Bayon et moi-même (faut bien un mouton pour tous ces loups). Je résiste au temps qui passe, ma motivation première est le plaisir de voler.

Denis

Des voyages , des rencontres, des échanges, des paysages et surtout des transferts de compétences au quotidien. La satisfaction d’avoir maitrisé une activité assez près de la perfection. Etre capable de lire l’air pourtant invisible, et d’anticiper son évolution au long du jour, un peu comme si on pouvait voir le futur…

Maxime

L’approche de la compétition est un peu comme une voie initiatique. Le résultat de la compétition n’est pas forcément le plus important, et de toutes façons, il n’est que la conséquence de ce qui a été mis en œuvre pour l’atteindre. Ce qui compte c’est d’une part la réflexion et la construction personnelle que je peux bâtir pour être meilleur, d’autre part c’est le sentiment d’être en harmonie avec mon environnement lorsque je vole bien. Sur les compétitions d’une semaine je publie des billets quotidiens sur mon blog pour partager les découvertes, les voyages, les joies et les peines, et tous les commentaires reçus me font chaud au cœur et m’encouragent à poursuivre. Et puis la compétition m’aère la tête, c’est un grand moment d’évasion de mon quotidien. J’en retire aussi de la fierté car je représente maintenant mon pays à l’étranger, et cela compte pour moi.