Coupe du Monde Italie 2007

L’Italie

Une semaine après un Championnat de France bien difficile qui m’a donné un gros coup de blues, après une semaine bien difficile qui m’a laissé peu de sommeil, me voici donc parti en Italie pour une Coupe du Monde, en voiture, par le tunnel du Mont-Blanc. Sentiment étrange lors du passage du tunnel, qui succède au coup de massue du passage en caisse.

Je pars sans mon camarade Christophe, je n’aurai donc pas de complexe d’infériorité à compenser. D’autant plus que Le niveau requis pour se qualifier à cette étape de Coupe du Monde est historiquement le plus élevé. La compétition s’annonce ardue avec des tops pilotes. Je ne peux donc que bien faire. Et je me fixe essentiellement des objectifs qualitatifs: observer, apprendre, progresser, et me faire plaisir!

Sauf que 3 jours de suite pendant la semaine je vais regarder voler à mes côtés Greg, Charles puis Denis dans des thermiques tordus, et forcément ils m’ont enrhumé dans les grandes largeurs. D’accord je n’ai pas (encore) leur niveau, mais Il faut que je travaille ça! Je dois m’améliorer sur les thermiques carrés, sur le regard des autres sur moi, sur mon regard sur les autres, petit scarabée.

Monte Cornizzolo / Suello

L’organisation sur place est hyper rodée: 3 évènements internationaux par an, une flotte de navettes, une armée de bénévoles, des secours en montagne très présents, une bonne direction d’épreuve, un magnifique terrain de jeu, un énorme attéro, un gigantesque bar/restaurant, un PC course de course…

Sur le conseil de Christian Quest je me suis trouvé un petit hôtel charmant, très accueillant avec une formule auberge. J’ai ma chambre pour moi tout seul, j’installe ma musique et c’est parti pour une nouvelle semaine sans télé, que du bonheur.

La météo est constante: 33° tous les jours, un léger sud-est qui bascule en sud-ouest, un soleil de plomb au déco dans l’attente du briefing, pas un cum de la semaine.

Le déco est situé sur une route fermée, il faut payer 6E la montée, sauf pendant la compétition bien sûr. C’est peut-être l’avenir pour les clubs en France. L’organisation propose la dépose hélico des voiles: qui a dit que les italiens sont fainéants, ou malins alors? Le premier jour le transport est gratuit mais je préfère monter moi-même ma voile. Je crains la manutention dans les filets de transport et 200m de dénivelée ne peuvent que me faire du bien. La transpiration a largement le temps de s’évaporer avant le briefing de manche.

A quand la Coupe de France de Plaine à Monte Cornizzolo?